Omakase : faire confiance aux experts
“Omakase” est une expression magique au Japon lorsque vous commander au restaurant. Littéralement cela signifie : “Je m’en remets à vous”. Une preuve de confiance qui s’avère en général une belle surprise, en effet le chef voudra vous montrer ce qu’il fait de mieux et vous lui laissez le champs libre à l’expression de ses talents culinaires.
N’avez-vous pas remarqué que lorsque quelqu’un vous fait confiance vous avez tendance à vouloir vous en montrer digne. Pour l’anecdote, lorsque je vais chez le coiffeur, n’étant pas spécialiste du cheveu moi-même et n’étant pas visagiste non plus, je lui laisse la main libre de me couper les cheveux comme il le souhaite. Bien sûr nous avions déjà auparavant établi une relation de confiance. Et le résultat a toujours été dans mon cas une réussite. Vous pourriez me dire que cela ne marche pas à tous les coups et vous avez été déçu à certaines occasions. Cependant, cette déception doit-elle être votre guide pour le reste de vos décisions ?
Lorsque nous avons affaire à des problèmes qui nous dépassent ou pour lesquels nous n’avons pas d’expérience ou de compétences, le réflexe ne devrait-il pas être de faire appel à des experts ? En France, j’ai remarqué que les entrepreneurs ont souvent du mal à s’entourer, à demander de l’aide. Est-ce de la fierté mal placée ? Ou est-ce de l’inconscience ? Ou une peur de s’en remettre à un inconnu sur des sujets qui nous sont chers ?
Avec la prolifération des réseaux sociaux, du bouche à oreille électronique, des recommandations sur LinkedIn par exemple, il devient plus facil de choisir les experts à qui on peut accorder notre confiance. Et comme mentionné lors de ma présentation au CEEI sur le développement managérial, il est primordial pour un entrepreneur de savoir s’entourer d’un réseau de compétences car sa tâche est de plus en plus complexe.
Une des qualités importantes de l’entrepreneur en terme de développement managérial est “l’espace”, la capacité à savoir s’entourer, de développer son réseau, et de se faire aider. Etes-vous prêt à dire “OMAKASE” ?